Le temps passe vite et pourtant j'ai l'impression de vivre au rythme de ce pays paisible depuis fort longtemps. La crise économique est là, personne sur les autoroutes, le prix de l'essence est le même qu'en France, et pareil pour les cartes postales. Pourtant les revenus ici sont nettement inférieurs.
Ici à Lisboa ce n'est pas parce que l'on est touriste que l'on vous attrape comme des touristes. Le prix de la restauration est bas, pourtant la TVA s'affiche à 23% dans les restaurants.
Petite série de cartes postales écrites le samedi soir, sur nos couettes "oranges" presque comme d'habitude.
Les balades dans Lisboa se passent de commentaire, et se résument à l'essentiel du jour : se laisser porter par la douceur de vivre au milieu des couleurs douces, de la musique douce, et du chant des oiseaux.
Direction la place del commercio et le bus pour Belèm, de là sont partis les navigateurs à la découverte d'un nouveau monde, à la découverte de l'orgueil de l’expansionnisme, à la découverte de peuples vivant de manière si différentes du vieux continent qu'il a fallu tenter de les "éradiquer" de la terre.
Ah la peur de la différence, les peurs....moteurs des sociétés actuelles en déroute, je préfère rêver d'utopie.
On arrive à Belèm pour déjeuner, arrêt dans un petit restaurant au patron fort sympathique. Plat du jour : une sorte de cassoulet aux calamars, un délice...
Puis après le café en route pour le marché aux puces et la collection Berardo, collection d'art contemporain et moderne. Je redécouvre certaines pièces notamment de Nan Goldin et découvre d'autres choses que je ne connaissais pas. Petit marché de créateurs, mélange d'art et d'artisanat sur le parvis du musée.
Nous prenons la direction de la Torre de Belèm.
La tour n'a rien perdu de sa superbe allure. Au loin le vaste océan commence sa course folle. Le temps est gris, lumière parfois blafarde, parfois non, mais combien douce.
Retour dans ce petit restaurant en fin d'après midi pour y déguster des pastéis et un chocolat chaud.
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